Confesso, Amiga(o), que não tenho nenhum prazer em ser o
transmissor de notícias fúnebres; mas cumpro o que penso ser a minha obrigação,
homenageando desta forma – se assim posso falar – a memória
daqueles com quem tanto aprendemos. É o caso de Bernard Rémy,
professor emérito da Universidade Pierre Mendès-France de Grenoble, cuja falecimento acabo de saber por Jean-Claude
Richard.
Tenho dele as melhores recordações, porque amiúde trocámos mensagens sobre
inscrições de médicos, que foi uma das suas investigações preferidas.
Interessou-se muito, por exemplo, pela inscrição do medicus Pacensis encontrada em Mirobriga (Santiago do Cacém).
Recordo um dos seus artigos de
síntese : «Les inscriptions de médecins dans les provinces romaines de la
Péninsule Ibérique», Revue des Études
Anciennes 93 1991 321-364 – que escreveu em memória de
Jean-Noël Bonneville.
O Prof. Bernard Rémy nasceu em Lyon em 12 de
Setembro de 1942. Recorto uma das notas biográficas que encontrei:
«Bernard Rémy a
fait ses études secondaires au Lycée du Parc à Lyon et universitaires à la
Faculté des Lettres de Lyon. Agrégé de l'Université en 1966,iI a soutenu thèse
de doctorat d'État sur «Les Fastes sénatoriaux des provinces de Pont-Bithynie,
Galatie, Cappadoce, Lycie-Pamphylie et Cilicie, d'Auguste à l'avènement de
Dioclétien», en 1984 (Université de Paris IV).
Requiescat in pace !
À família enlutada apresentamos mui sentidos
pêsames!
José d’Encarnação ********************************************* Bernard Rémy (1942-2020) Né en
1942, Bernard Rémy a suivi des études d’Histoire à la faculté de Lyon et
obtenu l’Agrégation d’Histoire en 1966. Il a ensuite soutenu un
doctorat de troisième cycle sous la direction de Marcel Le Glay en 1971, avant
d’être l’élève d’Hans-Georg Pflaum et de Paul-Marie Duval
dans leurs séminaires de l’École Pratique des Hautes Études, de 1972 à
1976. C’est en 1984 qu’il a présenté son doctorat d’État,
réalisé sous la direction d’André Chastagnol. Parallèlement
à ces études et ces recherches, il a toujours consacré une grande partie de son
temps à l’enseignement, d’abord comme maître auxiliaire, puis comme
adjoint d’enseignement et professeur agrégé dans le secondaire, avant de
rejoindre le supérieur à l’Université de Saint-Étienne en tant
qu’assistant en 1968, maître-assistant en 1976, maître de conférences et
enfin professeur d’Histoire de l’Antiquité en 1985. De 1987 à 1989,
il a été détaché comme directeur des études pour l’Antiquité à
l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul. De
retour de Turquie, il a intégré, comme professeur d’Histoire de
l’Antiquité, l’Université de Savoie, et, en 1993, il est devenu
professeur d’Histoire romaine à l’Université Pierre Mendès-France
de Grenoble II, au sein de laquelle il a obtenu une délégation au CNRS,
centre Camille Jullian à Aix-en-Provence, de 1999 à 2001. Il est resté à
Grenoble jusqu’en 2007, date de son départ à la retraite, puis a obtenu
l’éméritat. Durant toutes ces années, il s’est toujours montré
attentif à la formation et au parcours de ses étudiants et doctorants. Chercheur
infatigable, Bernard Rémy s’est intéressé à des domaines aussi variés que
les institutions et l’administration romaines (ainsi ses livres sur le
gouvernement des provinces d’Anatolie), la société (avec des ouvrages sur
les femmes ou les « vieux » en Gaule romaine), les figures du pouvoir
(biographies d’Antonin le Pieux et de Dioclétien), l'épigraphie
(plusieurs volumes des Inscriptions latines
de Narbonnaise et des Inscriptions
latines d’Aquitaine), ou encore la numismatique (études
d’ateliers du nord de l’Anatolie). En véritable savant, soucieux de
faire toujours mieux et empreint d’humilité, Bernard Rémy
n’hésitait pas à soumettre ses études au regard critique, pour en tirer
parti de manière constructive. Tous ses travaux ont largement contribué à
l’enrichissement de la recherche et à la connaissance de l’ensemble
du monde romain. Il est
toujours difficile de résumer les activités foisonnantes d’une personne
telle que Bernard Rémy, qui a lutté avec force et courage jusqu’au
dernier instant contre la maladie. Ces quelques lignes ne sauraient en aucun
cas être exhaustives et suffisantes pour révéler toute notre amitié, notre
respect et notre peine, au moment où disparait ce grand savant et cet homme
plein de passion et d’énergie. Julie
Dalaison, Patrice Faure et Nicolas Mathieu |
Mensagem anterior por data: [Archport] Agradece-se divulgação | Próxima mensagem por data: [Archport] Voluntariado Museu Monográfico de Conímbriga |
Mensagem anterior por assunto: [Archport] Exposição Temporária no Museu de Marinha - Projetar a Marinha no Papel | Próxima mensagem por assunto: [Archport] Faleceu Joaquín Gómez-Pantoja! |