Créée en 1844, la Revue archéologique est l'un des plus anciens
périodiques scientifiques français. Très lu en France, il est aussi l'un des
plus connus à l'étranger, et constitue une référence sur le plan
international. Il n'est l'organe ni d'une institution ni d'une école et son
indépendance rédactionnelle est totale : le seul critère est celui de la
qualité et de l'originalité de la recherche, comme le démontrent le haut
niveau et la diversité de ses collaborateurs.
Le domaine d'élection de la Revue archéologique est l'Antiquité
classique, mais elle fait aussi une large part aux civilisations
périphériques, de l'Italie étrusque à l'Asie centrale en passant par
l'Anatolie. Sur le plan des méthodes, elle s'intéresse à tous les domaines de
la recherche : géographie historique, architecture et urbanisme, sculpture,
peinture et céramique, artisanat. Les études de technique, d'iconographie,
l'histoire de l'art et les problèmes historiques et sociaux liés à
l'archéologie sont largement représentés, sans aucune exclusive
épistémologique. En outre, la Revue se distingue par sa qualité graphique,
avec une illustration en couleurs chaque fois que cela est nécessaire.
Plusieurs rubriques tiennent le lecteur informé de l'actualité de la
recherche : les comptes rendus bibliographiques, le Bulletin de la Société
française d'Archéologie classique, avec le résumé des conférences mensuelles
de cette société, et enfin des chroniques bibliographiques, parmi lesquelles
les Recherches récentes sur les verres grecs et romains et le Bulletin
d'architecture du monde grec.
Revue bénéficiant de la reconnaissance scientifique du CNRS.