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[Archport] Nova maneira de escrever a História

To :   "archport" <archport@ci.uc.pt>
Subject :   [Archport] Nova maneira de escrever a História
From :   José d'Encarnação <jde@fl.uc.pt>
Date :   Thu, 29 May 2008 15:51:38 +0100

1 -
O Center of Democracy and Reconciliation in Southeast East (CDRSEE - http://cdsee.org/jhp/index.html ) "aim's to revise ethnocentric school history teaching by avoiding the production of stereotypes, by identifying attitudes that encourage conflict, by suggesting alternative teaching methods, and by promoting the idea of multiple interpretations of one event. History that instils values of academic rigour and critical analysis would serve as a solid basis for democracy, reconciliation and tolerance in Southeast Europe."
 
Neste sentido, esta organização organização já publicou uma série de obras que julgo serem da máxima importância para o nosso conhecimento. São elas:
1. The Ottoman empire
2. Nations and States in Southeast Europe
3. The Balkans War
4. The Second World War
 
Todos estes documentos encontram-se disponíveis para free download no site (http://cdsee.org/jhp/download_eng.html )
 
 
2-
Le Courrier International de Mars 2008 a publié cet article:

Seize historiens présentent un manuel d'histoire commun aux pays de la région. Plutôt que de souligner les divisions et les particularismes, ils mettent en avant ce qui unit ces peuples toujours tentés par le nationalisme...
Les manuels d'histoire albanais enseignent que, "même si tous les autres peuples disparaissaient de la surface de la terre, la nation albanaise continuerait à évoluer". Les lycéens grecs apprennent que "la chute de Constantinople" est intervenue en 1453, alors qu'on parle à leurs camarades turcs de "la libération d'Istanbul". Les élèves de Sofia, de Belgrade et de Skopje connaissent "la libération du joug turc", alors que ceux d'Ankara découvrent les "guerres injustes et traumatisantes qui ont mis fin au Grand Empire ottoman". Sans parler de la "nationalité" d'Alexandre le Grand [Alexandre de Macédoine, en bulgare et en macédonien] et d'Orphée !
Il y a autant de versions de l'histoire des Balkans que de peuples balkaniques. Ils cherchent tous dans le passé des explications du présent et des arguments pour leur propre cause nationale. Le Kosovo pense avoir des raisons historiques d'être indépendant ; la Serbie est persuadée, pour des raisons historiques, qu'il fait partie de son territoire. C'est ainsi qu'aujourd'hui tout le monde a sa propre version du passé, mais que peu ont une idée sur la manière de cohabiter dans le présent.
Pour maîtriser les différentes versions de l'Histoire et la haine qu'elles engendrent, seize historiens de la région ont écrit un manuel d'histoire des Balkans pour les écoles secondaires, financé par le Pacte de stabilité. Le projet vient d'être présenté au Parlement européen, à Bruxelles.
Les auteurs du livre estiment que l'enseignement du passé est déformé et incomplet, entretenant ainsi la haine et la violence entre les peuples balkaniques. Ils ont préféré un enseignement de l'histoire d'un point de vue non pas national mais multinational, et en constante comparaison. L'idée n'est pas neuve : la première histoire commune de l'Allemagne et de la France n'est pas très ancienne. Les historiens allemands et français ont mis cinquante ans à coordonner leurs versions ; et ce uniquement pour la période postérieure à la Seconde Guerre mondiale. Le projet des historiens balkaniques, qui couvre la période allant du début de l'Empire ottoman jusqu'en 1945, est donc plus ambitieux. D'autant que de nombreux conflits du passé gardent encore toute leur charge émotionnelle.
Ce manuel est en anglais et en six langues balkaniques (grec, serbe, croate, bosniaque, albanais et macédonien) ; les éditions en bulgare, roumain et slovène paraîtront sous peu. Même si beaucoup d'enseignants l'ont bien reçu dans les pays où il a été présenté, le projet est très controversé. Les médias grecs ont accusé les au­teurs de tentative de destruction de l'identité grecque, qualifiant le manuel de "génocide contre la mé­moire nationale". En Croatie, le projet a été suspecté de vouloir ranimer la Yougoslavie ; et, en Macédoine, de vouloir restaurer l'Empire ottoman. Les au­teurs se défendent en disant qu'un manuel présentant une histoire commune et objective des Balkans aidera les élèves à mieux comprendre le passé en prenant conscience qu'il faut apprendre à vivre avec lui. "Ce n'est pas une réécriture du passé, mais l'histoire vue sous différents angles", dit Erhard Busek, coordinateur spécial du Pacte de stabilité. "Nous voulons pousser les jeunes à se poser des questions, à s'intéresser et à douter : des qualités indispensables à tout citoyen", dit Costas Carras, l'un des historiens grecs qui ont pris part au projet. D'après lui, une lecture impartiale de l'histoire des Balkans permettra aux habitants de la région d'être plus ouverts les uns aux autres et de maîtriser leur ardent nationalisme.
Malgré les avantages que présente un regard objectif sur le passé, le projet d'histoire commune des Balkans ne résiste pas à toutes les tentations de l'approche nationaliste. "L'histoire est un outil politique que tout Etat utilise pour mettre en valeur sa propre grandeur. Aujourd'hui, il faut que cet outil soit au service de la conciliation et de l'avenir européen commun", dit Christina Koulouri, coauteure du livre. Pour elle, il faut mettre en lumière les événements qui unissent plutôt que ceux qui divisent les habitants des Balkans.
Les auteurs ne souhaitent pas que ce livre remplace les manuels nationaux, mais qu'il leur serve de complément. Bien que le manuel soit apprécié par de nombreux enseignants en Albanie, en Macédoine, en Grèce et en Serbie, il se heurte souvent une résistance virulente. En Macédoine, des professeurs ont été licenciés pour l'avoir utilisé. "Dans chaque pays, notre manuel rencontre une opposition farouche de la part des nationalistes, de gauche comme de droite. Mais, pour le moment, il n'est interdit nulle part", dit Carras.
Winston Churchill disait que les Balkans produisaient plus d'histoire qu'ils ne peuvent en assimiler. Malgré cela, il serait bon que les peuples balkaniques apprennent à vivre avec toute leur histoire commune et pas seulement avec les parties qui leur plaisent. Finalement, en s'informant sur les autres, on apprend beaucoup sur soi-même.
Courrier international
Le livre
Le manuel d'histoire sera édité par le Centre pour la démocratie et la réconciliation en Europe du Sud-Est (CDRSEE), une ONG qui a déjà publié quatre livres dans le cadre d'un projet d'"histoire commune" dans cette partie du Vieux Continent. La version en anglais peut être téléchargée gratuitement sur ( http://cdsee.org/jhp/download_eng.html ).
Courrier international
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